Actes de la 7e conférence internationale du CIPC portant sur la sûreté des mobilités : retour sur les pistes d’action, d’innovation et de prévention

Du 4 au 6 octobre 2022, le Centre international pour la prévention de la criminalité a organisé la 7e conférence internationale sur l’observation, l’analyse et la prévention de l’insécurité, en collaboration avec le Ministère chargé des Transports de France, l’Union internationale des transports publics, l’Union internationale des chemins de fer, Safe.brussels, l’Union des Transports Publics et Ferroviaires, l’Institut des hautes études du ministère de l’Intérieur, le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada. L’événement s’est déroulé au siège de l’Union internationale des chemins de fer à Paris.

Cette édition de la conférence avait pour thème principal la sûreté des mobilités. Grâce au travail du CIPC et à la collaboration de partenaires français, belges et canadiens, cette conférence a permis aux experts invités, provenant de 19 villes, de présenter différentes approches et de sensibiliser les participants à de nombreux enjeux liés à l’insécurité dans les transports.  Cette conférence a révélé l’importance des risques et des défis auxquels sont confrontés les transports publics, qui font partie de notre vie quotidienne.

La conférence comprenait plusieurs ateliers abordant une grande diversité de sujets liés à la sûreté et à l’insécurité dans les mobilités. Parmi ces sujets figuraient le sentiment d’insécurité, le harcèlement dans les transports, la gestion de crise face à la menace terroriste, les atteintes verbales et les agressions envers le personnel, la fraude aux titres de transport, la gestion de crise et les outils de prévention technologique, la prévention sociale des violences et des incivilités, la gestion de crise avec le partage d’expériences sur des situations actuelles, ainsi que la prévention situationnelle et l’approche CPTED dans les mobilités.

Les actes de cette conférence constituent une synthèse complète de toutes les informations partagées lors des activités, ainsi que des échanges entre les différents intervenants et les participants. Ils sont désormais disponibles pour consultation.

Les points principaux à retenir sont les suivants :

  1. La question du harcèlement dans les transports publics est un problème majeur, particulièrement préjudiciable aux femmes.
  2. Les délits ne se produisent pas au hasard ; ils sont influencés par des circonstances et des facteurs qui favorisent les opportunités criminelles et les actes de délinquance.
  3. Il existe une cohabitation paradoxale entre des individus en grande précarité et des usagers qui paient pour un service et qui s’attendent naturellement à un certain niveau de qualité.

Vous pouvez accéder aux actes en cliquant sur les liens correspondants :

Version française

Version anglaise

***Une version en espagnol sera bientôt disponible.

Participation du CIPC à l’émission « Les faits d’abord » sur Radio-Canada

Le 18 mars dernier, le CIPC a été invité à participer à l’émission de radio « Les faits d’abord » sur Radio-Canada pour discuter de la question suivante : Les tueries de masse sont-elles amenées à se multiplier?

Les récents événements tragiques survenus à Amqui, au Québec, ont suscité cette inquiétude. Michelle Côté, conseillère scientifique au CIPC, a pris part à la discussion dans l’objectif de présenter les comportements à risque pouvant être rattachés à ces actions violentes, ainsi que des moyens qui peuvent être mis en place par une approche multi-acteurs pour prévenir différents types de violences liés. Cécile Rousseau, chercheuse, psychiatre clinicienne, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en prévention de la radicalisation violente, également interviewée, recommande de miser sur la prévention pour éviter une augmentation de ces tragédies qui peuvent, mais pas exclusivement, être liées à des enjeux de santé mentale. Dave Poitras, conseiller scientifique spécialisé en prévention de la violence à l’Institut national de santé publique du Québec, a également participé à l’entrevue pour aborder le phénomène de contagion après une tuerie et le rôle que devraient jouer les médias dans ce type de situation.

Pour écouter l’entrevue : http://bit.ly/3JBYBeS

Rencontre du CIPC avec l’Association des directeurs de police du Québec

Le 21 février 2023, le CIPC a rencontré l’Association des directeurs de police du Québec (ADPQ) pour présenter ses projets en cours ainsi que les services qu’il offre. Cette rencontre a été l’occasion d’étudier des possibilités de collaboration en vue d’élargir la gamme de services proposés et de soutenir les municipalités du Québec, ainsi que de travailler avec un plus grand nombre de services de police dans les grandes villes urbaines de la province. Cette rencontre a permis de renforcer les liens entre le CIPC et l’ADPQ, et d’explorer de nouvelles perspectives de collaboration pour mieux répondre aux besoins de sécurité de la population.

3e colloque du RÉSAL : Près de 100 participants échangent sur la prévention des cyberviolences

Le mercredi 15 février, une centaine de personnes se sont réunies au Centre St-Pierre, à Montréal, pour participer au 3ème colloque du Réseau d’échange et de soutien aux actions locales (RÉSAL), duquel le CIPC et membre coordonnateur. Ce dernier a porté sur la prévention des cyberviolences. La journée a été riche en activités pour les participants et les panélistes avec une série de rencontres, de discussions, d’ateliers et de « braindates ».

La journée a débuté avec un mot d’ouverture par la directrice générale du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV), Roselyne Mavungu, qui a souligné l’importance de collaborer ensemble, entre organismes et institutions, pour prévenir les cyberviolences chez les jeunes. Ensuite, Pier Alexandre Lemaire, conseiller en sécurité urbaine au Service de la diversité et de l’inclusion sociale à la Ville de Montréal, a enchaîné avec une allocution afin de mettre de l’avant les activités du RÉSAL ainsi que l’importance de pouvoir se réunir en personne, après trois ans d’activités en ligne.

 

Khaoula El Kahlil, conseillère à la recherche au CPRMV, a agi en tant que modératrice pour le premier panel de la journée, intitulé « Regards croisés sur les cyberviolences », avec des experts de divers domaines. La sergente-détective du Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM), Maya Alieh, a réalisé une présentation sur différents éléments à retenir quant aux cyberenquêtes et façon d’intervenir lorsque son équipe est confrontée à des cas de cyberviolence sur les réseaux sociaux. Le professeur et directeur du programme en intégration du numérique en milieu scolaire à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Stéphane Villeneuve, a présenté une recherche sur les cyberintimidations en milieu scolaire ainsi qu’un moyen pour mieux comprendre et prévenir ces situations, soit une formation qui est offerte aux enseignants du Québec sur ce sujet. Les conseillers scientifiques de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), Dominique Gagné et Dave Poitras, quant à eux, ont clôturé le panel par une présentation de recherches et pistes de solutions sur la prévention des cyberviolences dans les relations amoureuses.

Par la suite, les panélistes et participants se sont répartis en différents groupes pour discuter à propos d’enjeux actuels liés à la prévention de la cyberviolence. Ces discussions ont été organisées par un partenaire de l’événement, Braindate, permettant ainsi à tous d’échanger sur leurs expériences.

L’après-midi comprenait quatre ateliers : Le premier atelier, animé par Jeanne Plisson, coordinatrice de l’accompagnement communautaire, et Sarah Grenier, conseillère en accompagnement communautaire, au CPRMV, a abordé « Les actes à caractère haineux en ligne ». Dans cet atelier, les participants ont été informés à propos de définitions des discours haineux, de différentes formes possibles sous lesquelles la haine peut se présenter et des motifs dominants pour qu’il y en ait. De plus, le CPRMV a présenté différents outils utilisés pour combattre ou amorcer ce sentiment, principalement en milieu scolaire.

Le deuxième atelier offert, géré par Akim Laniel-Lanani, cofondateur de la Clinique de cybercriminologie de l’École de criminologie à l’Université de Montréal (UdeM), a abordé la « cyberhygiène ». Akim a présenté un état des lieux de l’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes avant de présenter des outils et ressources disponibles pour pouvoir adopter de saines habitudes en ligne.

La professeure de criminologie de l’UdeM, Isabelle Ouellet-Morin, a animé un troisième atelier, celui-ci intitulé « Comprendre et agir pour devenir +Fort Ensemble ». Cet atelier a permis aux participants d’en apprendre davantage sur des recherches qui ont abouti à la création de l’application mobile +Fort. Cette application, fruit de la collaboration de plusieurs chercheurs du Québec créée par le Centre Axel, vise à aider les jeunes et les professionnels du milieu scolaire à combattre et à surmonter le harcèlement et le cyberharcèlement.

Le quatrième atelier offert de la journée, « Se connecter à l’égalité », a été animé par Léna Gauthier-Paquette, agente de soutien au programme d’éducation à la sexualité de l’organisme L’Anonyme. L’atelier a porté sur un projet qui vise à outiller les jeunes de 12 à 25 ans au développement de relations égalitaires, sécuritaires et consensuelles en initiant une réflexion autour du partage de l’espace public réel et virtuel entre les genres. Cette activité a permis aux participants de comprendre les manifestations de stéréotypes, de dynamiques de pouvoir et de sexisme en ligne grâce à une vue d’ensemble basée sur les recherches de l’organisme. La journée s’est conclue avec des échanges entre participants et des mots clôture du CPRMV.

À noter que des actes du colloque seront bientôt publiés en ligne.

Le CIPC au Sommet mondial de la police 2023 à Dubaï

C’est avec une grande fierté que nous annonçons que notre directrice générale, Ann Champoux, a été invitée à prendre la parole lors du Sommet mondial de la police 2023 à Dubaï, qui se déroulera du 7 au 9 mars. Nous sommes reconnaissants de cette opportunité qui témoignera de l’expertise du CIPC en prévention de la criminalité. Le 7 mars, elle prendra part à une discussion sur le thème suivant : « Les défis auxquels sont confrontés les systèmes de détection et de prévention de la criminalité : une feuille de route pour l’avenir ». 

La 2e édition du Sommet mondial de la police, organisée par la Police de Dubaï, offre une plateforme de haut niveau pour examiner les priorités immédiates auxquelles sont confrontés les forces de police et les organismes chargés de l’application de la loi face à l’évolution des formes de criminalité, à la disponibilité et à l’accès à des technologies sophistiquées et à la modification des motivations des criminels.  

Pour plus d’informations sur le Sommet mondial de la police : https://www.worldpolicesummit.com/  

Le CIPC participe à la rencontre d’automne de coordination du PNI

Le 13 décembre, le CIPC a participé à la réunion de coordination d’automne 2022 du Réseau du Programme des Nations Unies pour la Prévention du Crime et la Justice Pénale (PNI) dans le cadre de son rôle au sein de la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale (CCPCJ) de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC).

La réunion a entre autres permis aux membres du réseau de présenter leurs activités récentes et en cours, de revenir sur la « Déclaration de Kyoto visant à faire progresser la prévention de la criminalité, la justice pénale et l’état de droit » et de discuter de la présence du PNI à la 32e session de la CCPCJ qui aura lieu en 2023.

Le CIPC a publié une revue de la littérature et des pratiques pour la prévention des violences armées

La violence armée est en hausse dans la région métropolitaine de Montréal, mais également partout au Québec (Larin 2022). Les violences perpétrées à l’arme blanche sont toujours courantes. Toutefois, plusieurs événements tragiques commis avec des armes à feu ont forcé le gouvernement du Québec à investir dans la lutte contre ce type de violence. 

La présente analyse de la documentation et des pratiques s’inscrit dans ces efforts et vise à mieux comprendre le phénomène des violences armées. Elle vise en  parallèle le partage des connaissances et des expériences découlant des mesures mises en place dans le monde pour endiguer la violence. Toutefois, la violence armée est un phénomène complexe qui comprend plus d’un enjeu. Par conséquent, il est important d’adopter les stratégies de prévention qui conviennent selon le contexte dans lequel la violence armée est abordée afin d’intervenir de manière intégrale et ciblée.

Le présent rapport présente quatre enjeux susceptibles d’entraîner des actes commis à l’aide d’une arme : 

  • Le suicide et les violences auto-infligées;
  • Les violences armées au sein des groupes de jeunes délinquants ou criminalisés;
  • Les violences entre partenaires intimes;
  • Les incidents liés à l’extrémisme violent.

Ce rapport permet de connaître et comprendre les données sur la criminalité recueillies selon les règles du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC 2.2) du ministère de la Sécurité publique du Québec, de 2015 à 2020.

Découvrez le rapport ici

Présentation de deux rapports au Service de police de la Ville de Montréal

La Ville de Montréal connait, depuis le début de pandémie, une forte augmentation de certains crimes liés aux armes à feu, la plupart impliquant des jeunes. Cet enjeu, qui doit être adressé selon une approche multisectorielle et qui doit bénéficier d’une vision concertée, rejoint tout particulièrement le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Le SPVM a donc contacté le Centre international pour la prévention de la criminalité dans l’objectif de faire évoluer son plan intégré en matière de lutte à la violence armée et d’améliorer ses pratiques.

Ainsi, le 27 octobre dernier, le CIPC a été invité à partager auprès du SPVM les faits saillants issus de deux de ses rapports, récemment publiés, adressant différents enjeux liés aux violences armées, le premier portant sur la glorification des armes à feu sur les médias sociaux et le second sur la prévention des violences armées.

Cette rencontre a permis à l’équipe de partager des bonnes pratiques issues de la littérature, mais également d’échanger avec 14 membres du comité d’experts interne du SPVM sur la question de la montée des violences liées aux armes à feu à Montréal, sur des initiatives à mettre en place au niveau communautaire ainsi que sur les réseaux sociaux dans le but de prévenir ces violences.

Merci au Service de police de la Ville de Montréal pour l’invitation.

 

Participation du CIPC à l’émission Cap sur 2030

Avec la hausse marquée des violences armées à Montréal qui demeure un enjeu de taille depuis plusieurs années, une question se pose « Comment solidifier le tissu social à Montréal? ». C’est à cette question que les panélistes invités à un segment spécial à l’émission Cap sur 2030, à laquelle le CIPC a été invité à y prendre part, ont tenté de répondre.  

Michelle Côté, directrice de la recherche au CIPC, s’est entretenue sur le sujet avec Ted Rutland, professeur agrégé en géographie, axé sur la politique municipale, l’urbanisme et la sécurité urbaine au Canada, associé à l’Université Concordia et membre du Groupe anti-carcéral, Louis Audet-Gosselin, directeur scientifique et stratégique du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence et Malika Saher, avocate et médiatrice principale à la Fondation du Dr. Julien, pour proposer collectivement des pistes de solutions afin de préserver et solidifier les liens sociaux à Montréal dans les prochaines années.  

Cap sur 2030 est une émission sur la chaîne MATV qui regroupe plusieurs experts et professionnels sur le terrain dans l’objectif d’échanger sur des idées inspirantes et novatrices pour bâtir le futur de Montréal au service de la communauté et des citoyens.

Pour visionner l’émission : https://matv.ca/montreal/mes-emissions/cap-sur-2030/comment-solidifier-le-tissu-social-a-montreal 

 Le CIPC en France pour sa 7e conférence internationale

Du 4 au 6 octobre 2022 a eu lieu la 7e conférence internationale sur l’observation, l’analyse et la prévention de l’insécurité, organisée par le Centre international pour la prévention de la criminalité, en collaboration avec le Ministère chargé des Transports de France, l’Union internationale des transports publics, l’Union internationale des chemins de fer, Safe.brussels, l’Union des Transports Publics et Ferroviaires, l’Institut des hautes études du ministère de l’Intérieur, le gouvernement du Québec ainsi que le gouvernement du Canada. La conférence s’est tenue aux locaux de l’Union internationale des chemins de fer à Paris. 

Pour cette 7e édition, le thème de la conférence portait sur : La sûreté des mobilités. 

Afin de souligner le début de cette 7e édition de conférence internationale, un cocktail d’ouverture a pris place à la résidence de l’ambassadeur du Canada à Paris. Notre partenaire, l’ambassade du Canada en France, ainsi qu’Amy Baker, Cheffe de mission adjointe, ont cordialement accueilli partenaires et conférenciers à cette soirée d’ouverture, permettant une première rencontre entre les acteurs de cette conférence. 

L’évènement se présentait sous forme de sessions plénières, ateliers et visites guidées de différents sites. La conférence a rassemblé de nombreux acteurs du monde entier (près d’une dizaine de nationalités étaient représentées parmi plus d’une cinquantaine d’intervenants) concernés par l’observation, l’analyse et les bonnes pratiques liées à l’amélioration de la sûreté dans les mobilités : acteurs politiques, chercheurs, représentants des opérateurs de transport, des ONG et du monde de l’entrepreneuriat social ont pris part à l’évènement. 

Près de 180 participants ont suivi la conférence, provenant de 138 sociétés différentes et représentant plus de 20 pays de 4 continents.  

Le CIPC tient à remercier le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada pour son soutien financier dans la réalisation cette conférence. Afin de les représenter nous avons eu la chance de recevoir Omar Alghabra, Ministre des Transports du Canada par vidéo-conférence et Michelle Boisvert déléguée générale du Québec à Paris, en personne. 

La plénière d’ouverture de la conférence a démarré avec une intervention du CIPC. Michelle Côté, directrice de la recherche et Florilène Cornier, analyste et chargée de projets, ont introduit la conférence en présentant le cadre conceptuel de celle-ci autour des enjeux actuels de sûreté des mobilités pouvant être présents à l’international. Elles ont préparé le terrain pour les experts en partageant les différentes expertises de l’organisme sur le sujet ainsi que l’importance d’une analyse différenciée de ces enjeux de sûreté d’un pays à l’autre. 

Au cours de ces deux jours de conférences, des ateliers étaient consacrés à des phénomènes spécifiques, tels que la lutte contre les fraudes, le harcèlement dans les transports, la prévention contre la menace terroriste et gestion de crise, l’analyse de la criminalité dans les transports et les agressions aux personnels. Ces sujets, parmi tant d’autres, ont été abordés par différents représentants d’opérateurs de transports pour évoquer ces problématiques essentielles en matière de sûreté et comment les prévenir.  

Des discussions autour de meilleurs outils pour mesurer, analyser et étudier le phénomène, des exemples de solides voies et de plateformes pour le transfert de connaissances, des présentations d’approches de la criminalité et de la sûreté spécifiques à la mobilité, des évaluations et la diffusion efficaces des meilleures pratiques, ont d’ailleurs fait partie de ces échanges. 

Les participants ont également eu la chance de choisir parmi cinq visites et/ou démonstrations différentes afin d’approfondir leurs connaissances pratiques : 

  • Deux démonstrations de l’équipe cynophile, cyno-détection et la cyno-attaque par la Société nationale des chemins de fer français est l’entreprise ferroviaire publique française (SNCF). 
  • Une démonstration sur les techniques d’intervention par la SNCF. 
  • Une formation offerte par la Régie autonome des transports parisiens (RATP) sur la sensibilisation aux victimes de harcèlement. Présentation du projet Stand UP et de la méthode des 5D afin d’apprendre à réagir en toute sécurité lors d’une situation de harcèlement dans un lieu public, en tant que victime ou témoin.  
  • Visite organisée par la RATP des dispositifs sûreté et du PC sûreté à la station de métro Gare de Lyon. Elle a permis aux experts du milieu de découvrir les modalités de fonctionnement des interventions de sûreté.  
  • Présentation d’un autobus de recueil social par la RATP. Elle a permis la découverte d’un dispositif de prévention original pour aller à la rencontre des personnes sans-abris et lutter contre l’exclusion sociale, et d’assurer la sûreté de ses transports.   

Étant déjà à sa 7e édition de conférence internationale, celle-ci est véritablement devenue un point de rencontre incontournable en ce qui concerne l’observation de la criminalité et l’analyse criminelle. 

Il est à noter que des actes du colloque seront bientôt disponibles en ligne. 

Pour toutes questions ou demandes, veuillez écrire à info@cipc-icpc.org.