3e colloque du RÉSAL : Près de 100 participants échangent sur la prévention des cyberviolences

Le mercredi 15 février, une centaine de personnes se sont réunies au Centre St-Pierre, à Montréal, pour participer au 3ème colloque du Réseau d’échange et de soutien aux actions locales (RÉSAL), duquel le CIPC et membre coordonnateur. Ce dernier a porté sur la prévention des cyberviolences. La journée a été riche en activités pour les participants et les panélistes avec une série de rencontres, de discussions, d’ateliers et de « braindates ».

La journée a débuté avec un mot d’ouverture par la directrice générale du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV), Roselyne Mavungu, qui a souligné l’importance de collaborer ensemble, entre organismes et institutions, pour prévenir les cyberviolences chez les jeunes. Ensuite, Pier Alexandre Lemaire, conseiller en sécurité urbaine au Service de la diversité et de l’inclusion sociale à la Ville de Montréal, a enchaîné avec une allocution afin de mettre de l’avant les activités du RÉSAL ainsi que l’importance de pouvoir se réunir en personne, après trois ans d’activités en ligne.

 

Khaoula El Kahlil, conseillère à la recherche au CPRMV, a agi en tant que modératrice pour le premier panel de la journée, intitulé « Regards croisés sur les cyberviolences », avec des experts de divers domaines. La sergente-détective du Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM), Maya Alieh, a réalisé une présentation sur différents éléments à retenir quant aux cyberenquêtes et façon d’intervenir lorsque son équipe est confrontée à des cas de cyberviolence sur les réseaux sociaux. Le professeur et directeur du programme en intégration du numérique en milieu scolaire à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Stéphane Villeneuve, a présenté une recherche sur les cyberintimidations en milieu scolaire ainsi qu’un moyen pour mieux comprendre et prévenir ces situations, soit une formation qui est offerte aux enseignants du Québec sur ce sujet. Les conseillers scientifiques de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), Dominique Gagné et Dave Poitras, quant à eux, ont clôturé le panel par une présentation de recherches et pistes de solutions sur la prévention des cyberviolences dans les relations amoureuses.

Par la suite, les panélistes et participants se sont répartis en différents groupes pour discuter à propos d’enjeux actuels liés à la prévention de la cyberviolence. Ces discussions ont été organisées par un partenaire de l’événement, Braindate, permettant ainsi à tous d’échanger sur leurs expériences.

L’après-midi comprenait quatre ateliers : Le premier atelier, animé par Jeanne Plisson, coordinatrice de l’accompagnement communautaire, et Sarah Grenier, conseillère en accompagnement communautaire, au CPRMV, a abordé « Les actes à caractère haineux en ligne ». Dans cet atelier, les participants ont été informés à propos de définitions des discours haineux, de différentes formes possibles sous lesquelles la haine peut se présenter et des motifs dominants pour qu’il y en ait. De plus, le CPRMV a présenté différents outils utilisés pour combattre ou amorcer ce sentiment, principalement en milieu scolaire.

Le deuxième atelier offert, géré par Akim Laniel-Lanani, cofondateur de la Clinique de cybercriminologie de l’École de criminologie à l’Université de Montréal (UdeM), a abordé la « cyberhygiène ». Akim a présenté un état des lieux de l’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes avant de présenter des outils et ressources disponibles pour pouvoir adopter de saines habitudes en ligne.

La professeure de criminologie de l’UdeM, Isabelle Ouellet-Morin, a animé un troisième atelier, celui-ci intitulé « Comprendre et agir pour devenir +Fort Ensemble ». Cet atelier a permis aux participants d’en apprendre davantage sur des recherches qui ont abouti à la création de l’application mobile +Fort. Cette application, fruit de la collaboration de plusieurs chercheurs du Québec créée par le Centre Axel, vise à aider les jeunes et les professionnels du milieu scolaire à combattre et à surmonter le harcèlement et le cyberharcèlement.

Le quatrième atelier offert de la journée, « Se connecter à l’égalité », a été animé par Léna Gauthier-Paquette, agente de soutien au programme d’éducation à la sexualité de l’organisme L’Anonyme. L’atelier a porté sur un projet qui vise à outiller les jeunes de 12 à 25 ans au développement de relations égalitaires, sécuritaires et consensuelles en initiant une réflexion autour du partage de l’espace public réel et virtuel entre les genres. Cette activité a permis aux participants de comprendre les manifestations de stéréotypes, de dynamiques de pouvoir et de sexisme en ligne grâce à une vue d’ensemble basée sur les recherches de l’organisme. La journée s’est conclue avec des échanges entre participants et des mots clôture du CPRMV.

À noter que des actes du colloque seront bientôt publiés en ligne.

Le CIPC au Sommet mondial de la police 2023 à Dubaï

C’est avec une grande fierté que nous annonçons que notre directrice générale, Ann Champoux, a été invitée à prendre la parole lors du Sommet mondial de la police 2023 à Dubaï, qui se déroulera du 7 au 9 mars. Nous sommes reconnaissants de cette opportunité qui témoignera de l’expertise du CIPC en prévention de la criminalité. Le 7 mars, elle prendra part à une discussion sur le thème suivant : « Les défis auxquels sont confrontés les systèmes de détection et de prévention de la criminalité : une feuille de route pour l’avenir ». 

La 2e édition du Sommet mondial de la police, organisée par la Police de Dubaï, offre une plateforme de haut niveau pour examiner les priorités immédiates auxquelles sont confrontés les forces de police et les organismes chargés de l’application de la loi face à l’évolution des formes de criminalité, à la disponibilité et à l’accès à des technologies sophistiquées et à la modification des motivations des criminels.  

Pour plus d’informations sur le Sommet mondial de la police : https://www.worldpolicesummit.com/  

Le CIPC participe à la rencontre d’automne de coordination du PNI

Le 13 décembre, le CIPC a participé à la réunion de coordination d’automne 2022 du Réseau du Programme des Nations Unies pour la Prévention du Crime et la Justice Pénale (PNI) dans le cadre de son rôle au sein de la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale (CCPCJ) de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC).

La réunion a entre autres permis aux membres du réseau de présenter leurs activités récentes et en cours, de revenir sur la « Déclaration de Kyoto visant à faire progresser la prévention de la criminalité, la justice pénale et l’état de droit » et de discuter de la présence du PNI à la 32e session de la CCPCJ qui aura lieu en 2023.

 Le CIPC en France pour sa 7e conférence internationale

Du 4 au 6 octobre 2022 a eu lieu la 7e conférence internationale sur l’observation, l’analyse et la prévention de l’insécurité, organisée par le Centre international pour la prévention de la criminalité, en collaboration avec le Ministère chargé des Transports de France, l’Union internationale des transports publics, l’Union internationale des chemins de fer, Safe.brussels, l’Union des Transports Publics et Ferroviaires, l’Institut des hautes études du ministère de l’Intérieur, le gouvernement du Québec ainsi que le gouvernement du Canada. La conférence s’est tenue aux locaux de l’Union internationale des chemins de fer à Paris. 

Pour cette 7e édition, le thème de la conférence portait sur : La sûreté des mobilités. 

Afin de souligner le début de cette 7e édition de conférence internationale, un cocktail d’ouverture a pris place à la résidence de l’ambassadeur du Canada à Paris. Notre partenaire, l’ambassade du Canada en France, ainsi qu’Amy Baker, Cheffe de mission adjointe, ont cordialement accueilli partenaires et conférenciers à cette soirée d’ouverture, permettant une première rencontre entre les acteurs de cette conférence. 

L’évènement se présentait sous forme de sessions plénières, ateliers et visites guidées de différents sites. La conférence a rassemblé de nombreux acteurs du monde entier (près d’une dizaine de nationalités étaient représentées parmi plus d’une cinquantaine d’intervenants) concernés par l’observation, l’analyse et les bonnes pratiques liées à l’amélioration de la sûreté dans les mobilités : acteurs politiques, chercheurs, représentants des opérateurs de transport, des ONG et du monde de l’entrepreneuriat social ont pris part à l’évènement. 

Près de 180 participants ont suivi la conférence, provenant de 138 sociétés différentes et représentant plus de 20 pays de 4 continents.  

Le CIPC tient à remercier le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada pour son soutien financier dans la réalisation cette conférence. Afin de les représenter nous avons eu la chance de recevoir Omar Alghabra, Ministre des Transports du Canada par vidéo-conférence et Michelle Boisvert déléguée générale du Québec à Paris, en personne. 

La plénière d’ouverture de la conférence a démarré avec une intervention du CIPC. Michelle Côté, directrice de la recherche et Florilène Cornier, analyste et chargée de projets, ont introduit la conférence en présentant le cadre conceptuel de celle-ci autour des enjeux actuels de sûreté des mobilités pouvant être présents à l’international. Elles ont préparé le terrain pour les experts en partageant les différentes expertises de l’organisme sur le sujet ainsi que l’importance d’une analyse différenciée de ces enjeux de sûreté d’un pays à l’autre. 

Au cours de ces deux jours de conférences, des ateliers étaient consacrés à des phénomènes spécifiques, tels que la lutte contre les fraudes, le harcèlement dans les transports, la prévention contre la menace terroriste et gestion de crise, l’analyse de la criminalité dans les transports et les agressions aux personnels. Ces sujets, parmi tant d’autres, ont été abordés par différents représentants d’opérateurs de transports pour évoquer ces problématiques essentielles en matière de sûreté et comment les prévenir.  

Des discussions autour de meilleurs outils pour mesurer, analyser et étudier le phénomène, des exemples de solides voies et de plateformes pour le transfert de connaissances, des présentations d’approches de la criminalité et de la sûreté spécifiques à la mobilité, des évaluations et la diffusion efficaces des meilleures pratiques, ont d’ailleurs fait partie de ces échanges. 

Les participants ont également eu la chance de choisir parmi cinq visites et/ou démonstrations différentes afin d’approfondir leurs connaissances pratiques : 

  • Deux démonstrations de l’équipe cynophile, cyno-détection et la cyno-attaque par la Société nationale des chemins de fer français est l’entreprise ferroviaire publique française (SNCF). 
  • Une démonstration sur les techniques d’intervention par la SNCF. 
  • Une formation offerte par la Régie autonome des transports parisiens (RATP) sur la sensibilisation aux victimes de harcèlement. Présentation du projet Stand UP et de la méthode des 5D afin d’apprendre à réagir en toute sécurité lors d’une situation de harcèlement dans un lieu public, en tant que victime ou témoin.  
  • Visite organisée par la RATP des dispositifs sûreté et du PC sûreté à la station de métro Gare de Lyon. Elle a permis aux experts du milieu de découvrir les modalités de fonctionnement des interventions de sûreté.  
  • Présentation d’un autobus de recueil social par la RATP. Elle a permis la découverte d’un dispositif de prévention original pour aller à la rencontre des personnes sans-abris et lutter contre l’exclusion sociale, et d’assurer la sûreté de ses transports.   

Étant déjà à sa 7e édition de conférence internationale, celle-ci est véritablement devenue un point de rencontre incontournable en ce qui concerne l’observation de la criminalité et l’analyse criminelle. 

Il est à noter que des actes du colloque seront bientôt disponibles en ligne. 

Pour toutes questions ou demandes, veuillez écrire à info@cipc-icpc.org.  

Le CIPC a rencontré son réseau en France, à Bordeaux et à Lille

Après sa visite durant le mois de mai, le CIPC était de retour en mission en Europe. Durant le mois d’octobre, la Directrice générale, Ann Champoux, a rencontré plusieurs membres, partenaires et nouveaux collaborateurs pour discuter d’opportunités de collaboration en prévention de la criminalité.  

Rencontres à la Mairie de Bordeaux  

Suite à la venue d’Amine Smihi, Adjoint au Maire de Bordeaux, au mois de septembre au bureau du CIPC à Montréal, c’est au tour du CIPC de se rendre à Bordeaux. Dans le cadre de sa mission en France, Ann Champoux s’est entretenue avec Amine Smihi pour discuter d’opportunités de collaboration en prévention de la criminalité. 

Le CIPC a été accueilli à la Mairie de Bordeaux pour rencontrer Monsieur François Mesure, Directeur général de la Mairie de Bordeaux et Madame Eléonore Becat, Directrice Adjointe et Responsable du CLSPD de Bordeaux. 

En après-midi, la directrice générale a pris part à une visite du Centre de Supervision Urbain (CSU) où elle a pu s’entretenir avec Monsieur Laurent Lapegue, Directeur de la Police Municipale et de la Tranquillité Publique. Ils ont pu discuter d’enjeux reliés à la sécurité urbaine et le sentiment d’insécurité des citoyens.  

 Participation au comité éthique de la vidéoprotection – Mairie de Bordeaux 

En fin de journée, le CIPC a eu la chance d’assister et de prendre part au comité éthique de la vidéoprotection aux salons de la mairie, en présence du Maire et de Mr Smihi.  

Assises de la sécurité des territoires, 12-13 octobre, à Lille 

La directrice du CIPC, Ann Champoux a assisté aux assises de la sécurité des territoires à Lille. Le Forum Français pour la Sécurité Urbaine (FFSU) a présenté une version actualisée du Livre blanc pour la sécurité des territoires intégrant toutes les nouvelles recommandations et pratiques des acteurs locaux. 

Également, une présentation des dispositifs de prévention sécurité à Lille et une réunion nationale des directeurs et coordinateurs prévention-sécurité était au programme. 

Nous tenons à remercier tous nos collaborateurs pour leur accueil et ces échanges fructueux.  

 

Séminaire Police-Population organisé en collaboration avec Espoir 18 à Paris

Lors des 11 et 12 octobre, un séminaire portant l’amélioration du dialogue police-population a eu lieu à Paris, fruit d’une collaboration entre le CIPC et l’association parisienne Espoir 18. Ce séminaire avait pour objectif de présenter des initiatives performantes entreprises à l’international sur ce type de dialogue, par le biais de tables rondes, auprès d’un public universitaire, de policiers et d’acteurs de la société civile.   

Depuis 2019, le CIPC et Espoir 18 travaillent en étroite collaboration dans le cadre d’un projet portant sur l’amélioration du dialogue police-population, avec une attention particulière pour le jeune public et les groupes minoritaires dans leur rapport à l’institution policière. Ce partenariat s’inscrit donc dans une réflexion autour de pistes d’amélioration de ce type de dialogue, de documentation sur les expériences et pratiques innovantes à l’échelle internationale et de la favorisation de transfert de connaissances. 

Cette année, plusieurs activités ont été réalisées dans le cadre de cette collaboration : une revue de bonnes pratiques internationales a été coécrite, le CIPC a accueilli l’équipe d’Espoir 18 à Montréal dans le cadre de sa tournée théâtrale en Amérique du Nord, et ce séminaire qui a eu lieu au mois d’octobre. 

Le séminaire comprenait entre autres:  

  • La présentation de la revue de pratique “Améliorer le dialogue police-population : Une introduction aux enjeux et pratiques internationales”  produite par le CIPC et Espoir 18, avec le soutien de la Open Society Foundations; 
  • La présentation d’initiatives performantes nationales (en France) et internationales en plus de temps d’échanges autour de tables rondes ;  
  • La projection-débat autour dun documentaire réalisé par les jeunes d’Espoir 18 sur le contrôle au faciès ; 
  • Des témoignages de jeunes, de familles et de policiers sur les rapports police-population ;
  • Une soirée-débat portant sur des pistes de solutions pour améliorer le dialogue police-population et un futur plan d’action à mettre en place. 

Pour la poursuite des activités de cette collaboration, l’élaboration d’un plan d’action à partir des échanges et enseignements du séminaire sera produite pour la période de 2023 à 2025. 

Participation du CIPC à la présentation du livre de Daniel Cunjama 

Fernando A. Chinchilla, analyste senior, a participé au nom du Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC) à la présentation web du livre de Daniel Cunjama, enseignant-chercheur à l’Instituto Nacional de Ciencias Penales (INACIPE) et l’Instituto de Estudios Criminológicos Transdisciplinarios (IECRIMT), “Manual de Prevencion del Delito” (Manuel de prévention du crime). 

Ce livre publié par Progettomondo, l’INACIPE et notre membre, l’IECRIMT, traite des capacités techniques requises par les acteurs institutionnels impliqués dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes de prévention de la criminalité constituant le premier point à prendre en compte dans l’élaboration d’une politique de prévention fondée sur des données probantes. 

Pour visionner la présentation en ligne: https://www.youtube.com/watch?v=-JItsDydsgs 

Merci à Daniel Cunjama et l’INACIPE pour l’invitation.  

25ième Assemblée générale annuelle des membres du CIPC

À l’occasion de sa présence en France dans le cadre de la 7e conférence internationale sur l’observation, l’analyse et la prévention de l’insécurité, le CIPC a tenu son Assemblée générale annuelle des membres à Paris le 4 octobre 2022.

La Directrice générale y a présenté les faits saillants de la dernière année du CIPC, les nouveaux rapports publiés, les nouvelles de son réseau et la participation et l’organisation d’événements internationaux. La réunion fut également l’occasion de présenter les actions futures de l’organisation en fonction des orientations stratégiques pour les prochaines années. 

Chantal Bernier a été nommée membre honoraire du CIPC en reconnaissance à son dévouement au Centre en tant que présidente de 2010 à 2018 et sa précieuse contribution au domaine de la prévention du crime.

L’assemblée a entre autres procédé à une mise au point des états financiers et annuels du CIPC de l’année 2021 et à la présentation de la nouvelle présidente du conseil d’administration, Frédérique Porterie.

Pour voir le Conseil d’administration actuel : https://cipc-icpc.org/le-conseil-dadministration/. 

Lancement de la 7e conférence internationale du CIPC

7IÈME CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR L’OBSERVATION, L’ANALYSE ET LA PRÉVENTION DE L’INSÉCURITÉ : LA SÛRETÉ DES MOBILITÉS 

Paris, 4 octobre 2022 – le CIPC, en collaboration avec le Ministère chargé des Transports de France, l’Union internationale des transports publics, l’Union internationale des chemins de fer, Safe.brussels, l’Union des Transports Publics et Ferroviaires, l’Institut des hautes études du ministère de l’Intérieur, le gouvernement du Québec ainsi que le gouvernement du Canada annonce l’ouverture de la 7e conférence internationale sur l’observation, l’analyse et la prévention de l’insécurité, le 5 et 6 octobre 2022, aux locaux de l’Union Internationale des Chemins de fer (16, rue Jean-Rey, Paris).

Dans le cadre de la série des conférences internationales sur l’observation de la criminalité et l’analyse criminelle organisées par le Centre international pour la prévention de la criminalité depuis 2007, la 7e édition portera sur le thème de la sûreté des mobilités.

L’événement prévoit accueillir 200 participants incluant près d’une cinquantaine de conférenciers internationaux. Ces experts et praticiens partageront leurs connaissances ainsi que leurs initiatives et bonnes pratiques en matière de prévention de l’insécurité dans les mobilités.

La conférence abordera divers niveaux d’analyse : des tendances mondiales en matière de sûreté des mobilités, des stratégies nationales et locales des gouvernements en prévention, des expériences de travail des institutions et associations communautaires, des nouvelles approches de recherche, ainsi que des ateliers touchant des aspects spécifiques et pratiques dans ce domaine.

Elle visera à offrir un espace d’échanges entre les experts de la sûreté dans les mobilités afin d’identifier des pistes d’innovation, d’actions, de transfert de connaissances et de recherche appliquée ainsi que des opportunités de partenariat entre les acteurs clés de ces domaines.

Date et lieu de la conférence : 5 et 6 octobre 2022, locaux de L’Union internationale des chemins de fer, 16, rue Jean-Rey, Paris.

Le programme de la conférence est disponible sur : https://cipc-icpc.org/conference-2022/

 

Sources

Vanessa Reggio
Directrice des communications et des relations publiques
vreggio@cipc-icpc.org

Espoir 18 en mission à Montréal

Depuis 2019, le CIPC et l’association parisienne Espoir 18 travaillent en collaboration étroite dans le cadre d’un projet portant sur l’amélioration du dialogue police-population, avec une attention particulière pour le public jeune et les groupes minoritaires dans leur rapport à l’institution policière. L’objectif de ce projet a été de documenter les expériences et pratiques inspirantes à l’œuvre, des deux côtés de l’Atlantique, mais aussi de favoriser le transfert de connaissances et de nouer des collaborations autour de cette thématique.  

Espoir 18 est une association qui œuvre à l’insertion et à la socialisation de plus de 2000 jeunes âgés de 6 à 30 ans dans certains quartiers populaires de Paris, au travers d’activités culturelles, artistiques et sportives. Dans le cadre de sa mission d’accompagnement à la réussite et de prévention de la délinquance, Espoir 18 s’implique dans le déploiement d’une diversité d’initiatives de référence, allant de la création de projets artistiques à l’organisation de séjours de mobilité internationale. 

Dans le cadre de cette collaboration, une équipe mobile d’Espoir 18, composée d’une trentaine de personnes, dont une vingtaine de jeunes de l’association, était en mission à Montréal du 8 au 12 juillet 2022. Cette mission s’inscrit dans le cadre d’une tournée nord-américaine, notamment à Washington et à New York, de deux représentations théâtrales de référence, Bad Mama et Lettres à Nour, après un an de tournée dans des villes françaises.  

Nous sommes ravis de les avoir accueillis à Montréal.   

Les pièces en question abordent de multiples enjeux, soucis, aspirations et réalités que traversent la jeunesse contemporaine, en particulier dans certains territoires défavorisés : la vie quotidienne, la radicalisation pouvant mener à la violence, les questionnements identitaires, les rapports entre les générations et avec les institutions, ainsi que d’autres sujets. D’ailleurs, Bad Mama est un projet de co-développement, qui a débuté en 2019, entre jeunes et intervenants, mise en scène par Farid Abdelkrim, interprétée par la troupe des « Z’improbables » (troupe d’Espoir 18). Cette initiative artistique en est devenue un moyen pour le groupe pour apprendre à s’exprimer sur des sujets parfois complexes. Puis, Lettres à Nour est une pièce adaptée du roman de Rachid Benzine et mise en scène par celui-ci, interprétée par Farid Abdelkrim et Céline Dély, qui vise à déconstruire l’idéologie de Daech et à remettre en cause les certitudes des spectateurs et spectatrices. 

Pour la première soirée théâtrale, qui a eu lieu le samedi 9 juillet à l’Union Française de Montréal au centre-ville, près de 40 personnes se sont présentées pour assister aux pièces Bad Mama et Lettres à Nour. Les spectateurs ont eu aussi l’occasion de discuter de celles-ci avec l’équipe suite aux représentations.  

Le lundi 11 juillet, Espoir 18 et le CIPC ont été accueillis à Montréal-Nord par les organismes Parole d’excluEs et Hoodstock pour une visite aux habitations Pelletier, aux locaux de Parole d’excluEs ainsi qu’à la place de l’Espoir. Ces visites ont permis au groupe d’échanger avec des acteurs de terrain ainsi que d’en connaitre plus sur les réalités du quartier. 

En soirée, la deuxième représentation théâtrale a eu lieu à l’Espace 7000 à Montréal-Nord, accueillant près de 75 personnes. Les spectateurs ont aussi eu l’occasion d’échanger avec le groupe sur les enjeux évoqués par les pièces, l’origine de celles-ci et l’impact que ce type d’engagement a eu après des jeunes depuis le début du processus.  

Merci à tous les participants et participantes qui se sont joints aux événements.