Le 21 février 2023, le CIPC a rencontré l’Association des directeurs de police du Québec (ADPQ) pour présenter ses projets en cours ainsi que les services qu’il offre. Cette rencontre a été l’occasion d’étudier des possibilités de collaboration en vue d’élargir la gamme de services proposés et de soutenir les municipalités du Québec, ainsi que de travailler avec un plus grand nombre de services de police dans les grandes villes urbaines de la province. Cette rencontre a permis de renforcer les liens entre le CIPC et l’ADPQ, et d’explorer de nouvelles perspectives de collaboration pour mieux répondre aux besoins de sécurité de la population.
3e colloque du RÉSAL : Près de 100 participants échangent sur la prévention des cyberviolences
Le mercredi 15 février, une centaine de personnes se sont réunies au Centre St-Pierre, à Montréal, pour participer au 3ème colloque du Réseau d’échange et de soutien aux actions locales (RÉSAL), duquel le CIPC et membre coordonnateur. Ce dernier a porté sur la prévention des cyberviolences. La journée a été riche en activités pour les participants et les panélistes avec une série de rencontres, de discussions, d’ateliers et de « braindates ».
La journée a débuté avec un mot d’ouverture par la directrice générale du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV), Roselyne Mavungu, qui a souligné l’importance de collaborer ensemble, entre organismes et institutions, pour prévenir les cyberviolences chez les jeunes. Ensuite, Pier Alexandre Lemaire, conseiller en sécurité urbaine au Service de la diversité et de l’inclusion sociale à la Ville de Montréal, a enchaîné avec une allocution afin de mettre de l’avant les activités du RÉSAL ainsi que l’importance de pouvoir se réunir en personne, après trois ans d’activités en ligne.
Khaoula El Kahlil, conseillère à la recherche au CPRMV, a agi en tant que modératrice pour le premier panel de la journée, intitulé « Regards croisés sur les cyberviolences », avec des experts de divers domaines. La sergente-détective du Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM), Maya Alieh, a réalisé une présentation sur différents éléments à retenir quant aux cyberenquêtes et façon d’intervenir lorsque son équipe est confrontée à des cas de cyberviolence sur les réseaux sociaux. Le professeur et directeur du programme en intégration du numérique en milieu scolaire à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Stéphane Villeneuve, a présenté une recherche sur les cyberintimidations en milieu scolaire ainsi qu’un moyen pour mieux comprendre et prévenir ces situations, soit une formation qui est offerte aux enseignants du Québec sur ce sujet. Les conseillers scientifiques de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), Dominique Gagné et Dave Poitras, quant à eux, ont clôturé le panel par une présentation de recherches et pistes de solutions sur la prévention des cyberviolences dans les relations amoureuses.
Par la suite, les panélistes et participants se sont répartis en différents groupes pour discuter à propos d’enjeux actuels liés à la prévention de la cyberviolence. Ces discussions ont été organisées par un partenaire de l’événement, Braindate, permettant ainsi à tous d’échanger sur leurs expériences.
L’après-midi comprenait quatre ateliers : Le premier atelier, animé par Jeanne Plisson, coordinatrice de l’accompagnement communautaire, et Sarah Grenier, conseillère en accompagnement communautaire, au CPRMV, a abordé « Les actes à caractère haineux en ligne ». Dans cet atelier, les participants ont été informés à propos de définitions des discours haineux, de différentes formes possibles sous lesquelles la haine peut se présenter et des motifs dominants pour qu’il y en ait. De plus, le CPRMV a présenté différents outils utilisés pour combattre ou amorcer ce sentiment, principalement en milieu scolaire.
Le deuxième atelier offert, géré par Akim Laniel-Lanani, cofondateur de la Clinique de cybercriminologie de l’École de criminologie à l’Université de Montréal (UdeM), a abordé la « cyberhygiène ». Akim a présenté un état des lieux de l’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes avant de présenter des outils et ressources disponibles pour pouvoir adopter de saines habitudes en ligne.
La professeure de criminologie de l’UdeM, Isabelle Ouellet-Morin, a animé un troisième atelier, celui-ci intitulé « Comprendre et agir pour devenir +Fort Ensemble ». Cet atelier a permis aux participants d’en apprendre davantage sur des recherches qui ont abouti à la création de l’application mobile +Fort. Cette application, fruit de la collaboration de plusieurs chercheurs du Québec créée par le Centre Axel, vise à aider les jeunes et les professionnels du milieu scolaire à combattre et à surmonter le harcèlement et le cyberharcèlement.
Le quatrième atelier offert de la journée, « Se connecter à l’égalité », a été animé par Léna Gauthier-Paquette, agente de soutien au programme d’éducation à la sexualité de l’organisme L’Anonyme. L’atelier a porté sur un projet qui vise à outiller les jeunes de 12 à 25 ans au développement de relations égalitaires, sécuritaires et consensuelles en initiant une réflexion autour du partage de l’espace public réel et virtuel entre les genres. Cette activité a permis aux participants de comprendre les manifestations de stéréotypes, de dynamiques de pouvoir et de sexisme en ligne grâce à une vue d’ensemble basée sur les recherches de l’organisme. La journée s’est conclue avec des échanges entre participants et des mots clôture du CPRMV.
À noter que des actes du colloque seront bientôt publiés en ligne.
Des activités ayant été offertes à l’automne 2022 par le RÉSAL dans le cadre de sa communauté de pratique
Dans le cadre de l’édification de la communauté de pratique du Réseau d’échange et de soutien aux actions locales (RÉSAL), duquel le CIPC est membre et coordonnateur, deux cycles d’activités thématiques se sont tenus au courant de l’automne 2022.
La communauté de pratique du RÉSAL regroupe des intervenants de terrain, des organismes communautaires et des institutions qui œuvrent tous auprès des jeunes dans la grande région de Montréal.
Deux cycles thématiques ont eu lieu sous la forme d’une formation et de deux espaces cliniques chacun, le tout à distance. Ces activités ont pu rejoindre près de 70 participants.
Prévention du harcèlement de rue et des violences ordinaires, animé par deux formatrices, Audrey Simard du Centre d’éducation et d’action des femmes et Marie-Ève Desroches de la Table des groupes de femmes de Montréal.
La formation et les supervisions cliniques de ce cycle thématique ont permis de définir le harcèlement de rue, ses manifestations concrètes et ses impacts, notamment sur les jeunes femmes cisgenre et trans. Les formatrices ont présenté des outils concrets et des stratégies, d’une part, pour faire face à ces violences en tant que victimes, témoin actif ou personnes recevant un dévoilement. D’autre part, elles ont amené les participants à réfléchir à des moyens à mettre en place dans les organismes communautaires et institutions telles que la Ville, la Société de transport de Montréal ou les écoles, afin de jouer un rôle proactif dans la lutte au harcèlement de rue et le soutien aux victimes.
Quelques fait saillants :
- Le harcèlement de rue se manifeste par les violences physiques, sexuelles, verbales et psychologiques. Il est important de ne pas hiérarchiser les actes de harcèlement de rue, car leurs impacts dépendent du vécu et des traumas des victimes.
- Le harcèlement de rue n’est pas plus fréquent la nuit que le jour, au contraire, il est surtout présent durant les heures de pointe. Il y a donc une différence entre la perception de sécurité et la sécurité réelle.
Prévention des violences en milieu scolaire et parascolaire, animé par un formateur, Éric Morissette de l’Université de Montréal.
Les activités de ce cycle thématique ont permis au personnel et aux intervenants qui œuvrent en milieu scolaire d’approfondir leur compréhension de différents concepts liés à la prévention des violences commises et subies chez les jeunes, tels que la socialisation, les relations interpersonnelles, la saine gestion des émotions, la résolution de problèmes ainsi que la résistance à la pression des pairs. Les bénéfices de la contribution du milieu communautaire dans la prévention des violences en milieu scolaire et parascolaire ont également été abordés. L’objectif a été d’offrir un espace de réflexion et d’échange visant à outiller les participants dans le développement d’initiatives destinées aux jeunes, et ont permis le partage de bonnes pratiques.
Quelques fait saillants :
- La violence en milieu scolaire est fréquente. Selon les études considérées, on estime que plus du tiers des élèves québécois vivent au moins un épisode de violence verbale ou physique à l’école ou sur le chemin de l’école.
- Pour prévenir la violence, il est essentiel de concevoir l’intervention en milieu scolaire à l’intérieur d’un modèle intégrateur ciblant divers niveaux d’intervention et l’ensemble de l’environnement scolaire.
De nouvelles activités seront prévues au printemps.
Participation du CIPC à l’émission Cap sur 2030
Avec la hausse marquée des violences armées à Montréal qui demeure un enjeu de taille depuis plusieurs années, une question se pose « Comment solidifier le tissu social à Montréal? ». C’est à cette question que les panélistes invités à un segment spécial à l’émission Cap sur 2030, à laquelle le CIPC a été invité à y prendre part, ont tenté de répondre.
Michelle Côté, directrice de la recherche au CIPC, s’est entretenue sur le sujet avec Ted Rutland, professeur agrégé en géographie, axé sur la politique municipale, l’urbanisme et la sécurité urbaine au Canada, associé à l’Université Concordia et membre du Groupe anti-carcéral, Louis Audet-Gosselin, directeur scientifique et stratégique du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence et Malika Saher, avocate et médiatrice principale à la Fondation du Dr. Julien, pour proposer collectivement des pistes de solutions afin de préserver et solidifier les liens sociaux à Montréal dans les prochaines années.
Cap sur 2030 est une émission sur la chaîne MATV qui regroupe plusieurs experts et professionnels sur le terrain dans l’objectif d’échanger sur des idées inspirantes et novatrices pour bâtir le futur de Montréal au service de la communauté et des citoyens.
Pour visionner l’émission : https://matv.ca/montreal/mes-emissions/cap-sur-2030/comment-solidifier-le-tissu-social-a-montreal
Participation du CIPC à l’événement “À présent, le grand rendez-vous montréalais sur la solidarité, l’équité et l’inclusion” de la Ville de Montréal
Le 18 octobre 2022, le CIPC a eu le plaisir d’assister à l’événement À présent, le grand rendez-vous montréalais sur la solidarité, l’équité et l’inclusion, organisé par la Ville de Montréal, dans le cadre du déploiement de son Plan d’action Solidarité, équité et inclusion 2021-2025. Ce fut l’occasion pour la Ville de présenter ses cinq grandes ambitions à venir, des bons coups des organisations participantes en plus de revenir sur les défis à relever dans les prochaines années.
Merci à la Ville de Montréal pour l’invitation.
Séminaire Police-Population organisé en collaboration avec Espoir 18 à Paris
Lors des 11 et 12 octobre, un séminaire portant l’amélioration du dialogue police-population a eu lieu à Paris, fruit d’une collaboration entre le CIPC et l’association parisienne Espoir 18. Ce séminaire avait pour objectif de présenter des initiatives performantes entreprises à l’international sur ce type de dialogue, par le biais de tables rondes, auprès d’un public universitaire, de policiers et d’acteurs de la société civile.
Depuis 2019, le CIPC et Espoir 18 travaillent en étroite collaboration dans le cadre d’un projet portant sur l’amélioration du dialogue police-population, avec une attention particulière pour le jeune public et les groupes minoritaires dans leur rapport à l’institution policière. Ce partenariat s’inscrit donc dans une réflexion autour de pistes d’amélioration de ce type de dialogue, de documentation sur les expériences et pratiques innovantes à l’échelle internationale et de la favorisation de transfert de connaissances.
Cette année, plusieurs activités ont été réalisées dans le cadre de cette collaboration : une revue de bonnes pratiques internationales a été coécrite, le CIPC a accueilli l’équipe d’Espoir 18 à Montréal dans le cadre de sa tournée théâtrale en Amérique du Nord, et ce séminaire qui a eu lieu au mois d’octobre.
Le séminaire comprenait entre autres:
- La présentation de la revue de pratique “Améliorer le dialogue police-population : Une introduction aux enjeux et pratiques internationales” produite par le CIPC et Espoir 18, avec le soutien de la Open Society Foundations;
- La présentation d’initiatives performantes nationales (en France) et internationales en plus de temps d’échanges autour de tables rondes ;
- La projection-débat autour d’un documentaire réalisé par les jeunes d’Espoir 18 sur le contrôle au faciès ;
- Des témoignages de jeunes, de familles et de policiers sur les rapports police-population ;
- Une soirée-débat portant sur des pistes de solutions pour améliorer le dialogue police-population et un futur plan d’action à mettre en place.
Pour la poursuite des activités de cette collaboration, l’élaboration d’un plan d’action à partir des échanges et enseignements du séminaire sera produite pour la période de 2023 à 2025.
Participation du CIPC au dévoilement des résultats d’un rapport de recherche sur le harcèlement de rue à Montréal
Le 22 septembre 2022, le CIPC a eu le plaisir d’assister au dévoilement des résultats d’un rapport de recherche sur Le harcèlement de rue à Montréal : un portrait statistique de la pluralité des expériences, des manifestations et des contextes. Les faits saillants du rapport ont été présentés, dévoilant l’ampleur du phénomène du harcèlement de rue à Montréal à travers l’analyse des expériences des résident.es, par le biais d’une approche intersectionnelle. S’en sont suivies des recommandations adressées à différents acteurs institutionnels.
Cette recherche partenariale a été réalisée par des chercheuses de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), de l’Université de Montréal et du Centre d’éducation et d’action des femmes (CÉAF), dans le cadre du Service aux collectivités de l’UQAM.
Pour consulter le rapport complet :
- Site internet du Centre d’éducation et d’action des femmes : https://www.ceaf-montreal.qc.ca/public/comite-harcelement-de-rue.html
- Site internet du Service aux collectivités de l’UQAM : https://sac.uqam.ca/liste-de-publications.html
- Service de la diversité et de l’inclusion sociale de la Ville de Montréal : https://montreal.ca/unites/service-de-la-diversite-et-de-linclusion-sociale
Merci au Centre d’éducation et d’action des femmes (CÉAF) pour l’invitation.
Une formation sur la médiation auprès des jeunes offerte par le RÉSAL
Dans le cadre de l’édification de la communauté de pratique du Réseau d’échange et de soutien aux actions locales (RÉSAL), duquel le CIPC est membre et coordonnateur, une deuxième formation du 2e cycle thématique des activités relancées au printemps s’est tenue le 18 mai dernier. Celle-ci a visé à introduire le concept de médiation et a permis aux participant.es de se familiariser avec divers outils théoriques et pratiques en vue d’en faciliter le processus.
L’activité a été animée par Maxime Bonneau, coordonnateur clinique et formateur pour PACT de rue, Déborah Griot, coordonnatrice aux projets, et Myriam, travailleuse de rue au sein de PACT de rue, une organisation communautaire membre du RÉSAL qui agit directement auprès des jeunes et des personnes en difficulté.
De plus, deux activités de supervision clinique suivant cette formation du deuxième cycle thématique a eu lieu le 1er juin et le 22 juin. Ces deux espaces clinique ont permis aux participants de se remémorer les principales composantes du processus de médiation, des prérequis pour sa mise en œuvre ainsi que des principales techniques de communication qui ont été abordées lors de la formation et de les appliquer dans des mises en situation.
Parmi les faits saillants à retenir de cette formation, on a noté :
- L’importance de différencier les notions de médiation, de conciliation et d’arbitrage, ainsi que de choisir l’option la plus appropriée selon chaque contexte. Le processus, la finalité ainsi que les rôles de chacune des parties différeront selon l’option envisagée et la problématique à aborder.
- La médiation est un processus communicationnel, au cours duquel les parties ont un rôle actif et central. La finalité du processus de médiation n’est pas nécessairement liée à l’atteinte d’un accord ou d’une décision, mais sera plutôt discutée dans le cours de l’échange entre les parties.
- La personne prenant en charge le rôle de médiatrice ou de médiateur se doit d’être impartiale, à l’écoute et agir en tant que facilitateur pour favoriser l’introspection des parties.
- Plusieurs techniques de communication telles que l’écoute active, le reflet ou le renforcement positif peuvent être mobilisées.
- La médiation, qui se découle elle-même en plusieurs étapes plus ou moins flexibles, bénéficie de rencontres préparatoires avec chacune des parties, leur permettant notamment d’être informées sur le processus, de valider leur consentement éclairé et d’être préparées aux différentes éventualités.
Jusqu’à présent, les activités de ce deuxième cycle thématique “Médiation auprès des jeunes” ont pu rejoindre 29 intervenants et intervenantes d’organismes communautaires Montréalais œuvrant en prévention des violences juvéniles.
Une formation sur la prévention des violences jeunesse par le sport et les arts offerte par le RÉSAL
Dans le cadre de l’édification de la communauté de pratique du Réseau d’échange et de soutien aux actions locales (RÉSAL), duquel le CIPC est membre et coordonnateur, une série d’activités a été relancée au printemps. Une première formation du 1er cycle thématique s’est tenue le 12 mai dernier. Celle-ci portait sur la prévention par le sport et les arts et avait comme objectif de mettre en lumière la portée d’une démarche axée sur la pratique sportive ou artistique dans la prévention des violences et la création d’un lien de confiance avec les jeunes montréalais et montréalaises. Elle a permis aussi d’échanger autour des enseignements, bons coups et défis éventuels qui peuvent être rencontrés dans ce type d’approche.
L’activité a été animée par Nicolas Barbeau-Lachance, fondateur et coordonnateur de l’école d’intervention par les arts martiaux et sports de combat à RAP Jeunesse et Cloé Daguet, intervenante au sein de l’organisme La Collective.
En plus, deux activités de supervision clinique suivant cette formation du 1er cycle thématique ont eu lieu le 19 mai et le 2 juin. Ces espaces cliniques visent à favoriser l’entraide et le transfert horizontal des connaissances en permettant à des organisations présentant de forts besoins au niveau de leur pratique de trouver un soutien et un coaching méthodologique.
Parmi les faits saillants à retenir de cette formation, on a noté :
- Le théâtre de l’opprimé est une pratique participative, solidaire et revendicatrice, qui mobilise le corps en tant que véhicule d’un message. Créatrice de changements, celle-ci permet notamment d’offrir un cadre afin de permettre une réappropriation et une prise de conscience collective sur une variété d’enjeux.
- Les arts martiaux et les sports de combat peuvent constituer un outil d’accompagnement dans la modification de comportements violents chez les jeunes, mais également être utilisé à des fins d’empowerment collectif pour certaines populations à risque ou vulnérables.
- Bien que relevant de deux disciplines à première vue plutôt éloignées, soit les sports de combat et le théâtre de l’opprimé, des similitudes ainsi que des défis partagés en termes d’intervention peuvent être soulevés. Par le biais du corps et du mouvement, ces pratiques demandent aux jeunes un apprentissage continu ainsi qu’une maitrise de soi dans le but d’agir sur les violences interpersonnelles ou d’intervenir sur l’oppression.
De plus, le succès des deux disciplines nécessitent une participation active et soutenue de la part de l’intervenant et des jeunes afin de s’insérer dans une approche de suivi et d’intervention sur le long terme.
- Il s’avère bénéfique pour les intervenants et intervenantes de nommer et de présenter aux jeunes les objectifs sous-jacents de l’intervention à travers la pratique d’activités sportives ou artistiques, afin de préserver et de renforcer le lien de confiance.
Les activités de ce premier cycle ont pu rejoindre 25 intervenants d’organismes communautaires Montréalais œuvrant en prévention des violences juvéniles.
Le CIPC organise une activité de prospective
Dans la continuité du Plan climat 2020-2030 et de la mise en œuvre de la Stratégie montréalaise pour une ville résiliente, la Ville de Montréal a souhaité soutenir la création de pôles de résilience sur son territoire. Cette initiative, portée par l’intermédiaire du programme Tandem, vise à outiller les communautés face aux problématiques de justice sociale, de sécurité urbaine et de changements climatiques qui peuvent les impacter durablement.
Dans ce contexte, le CIPC a été mandaté afin d’apporter un soutien méthodologique aux porteurs du projet et à l’équipe en charge de piloter l’implantation des pôles de résilience dans 5 secteurs de la municipalité : Ahuntsic-Cartierville/St-Laurent, Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Saint-Léonard, Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension et Rivière-Des-Prairies-Pointe-aux-Trembles.
C’est dans cet objectif que le 29 avril dernier, le CIPC a rencontré les agents et agentes de résilience, soit l’équipe pilote, pour une activité de prospective dans le cadre du développement des pôles de résilience communautaire.
Cette activité avait pour but d’identifier la raison d’être des pôles et des agents et agentes de résilience avec le temps, de les mettre en situation face à des scénarios de prospective différenciés et de définir les premiers jalons pour l’intervention des pôles à court, moyen et long termes.
Nous tenons à remercier tous les agents et agentes de résilience pour leur participation.