Le CIPC renforce ses partenariats pour la prévention de la criminalité

Le mercredi 14 juin, le CIPC a eu l’honneur de recevoir dans ses locaux à Montréal la Présidente du RC3D (Réseau pour la Coopération Décentralisée et le Développement Durable), Mme Angèle Bagnia, le président des associations des communes et villes unies du Cameroun pour le littoral (CUVC), M. Valentin Epoupa Bossambo, ainsi que la directrice générale de la Société d’Assainissement du Cameroun (SECA), Mme Arlette Tchapoya, aussi membre du conseil de la ville de Douala.  

Allié du CIPC depuis de nombreuses années, le RC3D promeut les échanges internationaux et interprofessionnels d’expériences et de partage de connaissances afin de créer un cadre d’échange, de partage d’expérience et d’expertise unique en Afrique et au Canada.   

L’objectif de cette rencontre été donc de renouer les échanges entre nos deux entités suite à la pandémie de COVID-19 afin de faire une évaluation des actions menées, ainsi que de restituer les possibilités de collaboration pour prévenir la criminalité. 

Rencontre du CIPC avec l’Association des directeurs de police du Québec

Le 21 février 2023, le CIPC a rencontré l’Association des directeurs de police du Québec (ADPQ) pour présenter ses projets en cours ainsi que les services qu’il offre. Cette rencontre a été l’occasion d’étudier des possibilités de collaboration en vue d’élargir la gamme de services proposés et de soutenir les municipalités du Québec, ainsi que de travailler avec un plus grand nombre de services de police dans les grandes villes urbaines de la province. Cette rencontre a permis de renforcer les liens entre le CIPC et l’ADPQ, et d’explorer de nouvelles perspectives de collaboration pour mieux répondre aux besoins de sécurité de la population.

Des activités ayant été offertes à l’automne 2022 par le RÉSAL dans le cadre de sa communauté de pratique

Dans le cadre de l’édification de la communauté de pratique du Réseau d’échange et de soutien aux actions locales (RÉSAL), duquel le CIPC est membre et coordonnateur, deux cycles d’activités thématiques se sont tenus au courant de l’automne 2022.

La communauté de pratique du RÉSAL regroupe des intervenants de terrain, des organismes communautaires et des institutions qui œuvrent tous auprès des jeunes dans la grande région de Montréal.

Deux cycles thématiques ont eu lieu sous la forme d’une formation et de deux espaces cliniques chacun, le tout à distance. Ces activités ont pu rejoindre près de 70 participants.

Prévention du harcèlement de rue et des violences ordinaires, animé par deux formatrices, Audrey Simard du Centre d’éducation et d’action des femmes et Marie-Ève Desroches de la Table des groupes de femmes de Montréal.

La formation et les supervisions cliniques de ce cycle thématique ont permis de définir le harcèlement de rue, ses manifestations concrètes et ses impacts, notamment sur les jeunes femmes cisgenre et trans. Les formatrices ont présenté des outils concrets et des stratégies, d’une part, pour faire face à ces violences en tant que victimes, témoin actif ou personnes recevant un dévoilement. D’autre part, elles ont amené les participants à réfléchir à des moyens à mettre en place dans les organismes communautaires et institutions telles que la Ville, la Société de transport de Montréal ou les écoles, afin de jouer un rôle proactif dans la lutte au harcèlement de rue et le soutien aux victimes.

Quelques fait saillants : 

  • Le harcèlement de rue se manifeste par les violences physiques, sexuelles, verbales et psychologiques. Il est important de ne pas hiérarchiser les actes de harcèlement de rue, car leurs impacts dépendent du vécu et des traumas des victimes.
  • Le harcèlement de rue n’est pas plus fréquent la nuit que le jour, au contraire, il est surtout présent durant les heures de pointe. Il y a donc une différence entre la perception de sécurité et la sécurité réelle.

Prévention des violences en milieu scolaire et parascolaire, animé par un formateur, Éric Morissette de l’Université de Montréal.  

Les activités de ce cycle thématique ont permis au personnel et aux intervenants qui œuvrent en milieu scolaire d’approfondir leur compréhension de différents concepts liés à la prévention des violences commises et subies chez les jeunes, tels que la socialisation, les relations interpersonnelles, la saine gestion des émotions, la résolution de problèmes ainsi que la résistance à la pression des pairs. Les bénéfices de la contribution du milieu communautaire dans la prévention des violences en milieu scolaire et parascolaire ont également été abordés. L’objectif a été d’offrir un espace de réflexion et d’échange visant à outiller les participants dans le développement d’initiatives destinées aux jeunes, et ont permis le partage de bonnes pratiques.

Quelques fait saillants : 

  • La violence en milieu scolaire est fréquente. Selon les études considérées, on estime que plus du tiers des élèves québécois vivent au moins un épisode de violence verbale ou physique à l’école ou sur le chemin de l’école.
  • Pour prévenir la violence, il est essentiel de concevoir l’intervention en milieu scolaire à l’intérieur d’un modèle intégrateur ciblant divers niveaux d’intervention et l’ensemble de l’environnement scolaire.

De nouvelles activités seront prévues au printemps.

Rencontre au CIPC de l’Adjoint au Maire délégué de la Ville de Bordeaux

Le 9 septembre 2022, nous avons eu le plaisir d’avoir accueilli à nos bureaux au centre-ville de Montréal, M. Amine Smihi, Adjoint au Maire de Bordeaux délégué à la tranquillité publique, la sécurité et la prévention et M. Louis Audet Gosselin, Directeur scientifique et stratégique du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV). La rencontre a été dédiée à présenter les organismes, de discuter autour des enjeux et préoccupations actuels de la Ville de Bordeaux en matière de sécurité urbaine, de la prévention de la criminalité et de la gouvernance de la sécurité, de même que d’échanger sur des perspectives de collaboration. 

Nous tenons à remercier M. Smihi pour sa venue à Montréal; ce fut un plaisir de l’avoir accueilli à nos bureaux. Nous remercions également M. Gosselin du CPRMV pour sa participation à cette rencontre bien fructueuse. 

Le CIPC accueille un nouveau membre international

Le CIPC est fier d’annoncer qu’un nouveau membre a adhéré à son réseau, soit l’IECRIMT, Instituto de Estudios Criminológicos Transdisciplinarios (l’Institut d’études criminologiques transdisciplinaires). Pour l’IECRIMT, il est extrêmement important de collaborer avec des instituts, des centres et des universités qui traitent des questions de criminologie et de sécurité. Dans ce sens, il est important de reconnaître la pertinence de l’échange d’informations, des réflexions et d’expériences entre nos deux entités qui permettront l’amélioration des pratiques et des politiques publiques dans le domaine de la prévention du crime, et de ce fait l’enrichissement du travail de chacun. 

À propos du Instituto d’Estudios Criminológicos Transdisciplinarios (IECRIMT) 

L’IECRIMT est spécialisé dans la prévention sociale de la violence et de la criminalité. Cet institut, fondé à Mexico en 2014, a été créé par des universitaires prestigieux ayant des années d’expérience dans le domaine, reconnaissant que les problèmes de sécurité, de violence et de criminalité sont clairement marqués par les caractéristiques structurelles des sociétés actuelles. 

La visite de la directrice de projets spéciaux de la CJGM au CIPC

Le 25 juillet 2022, le CIPC a reçu, dans ses bureaux au Centre-ville de Montréal, Mme Arij Riahi, directrice de projets spéciaux de la Clinique juridique du Grand Montréal (CJGM), pour discuter des enjeux d’insécurité qui touchent l’arrondissement de Montréal-Nord. La rencontre fait partie d’une recherche débutée cet été par le CIPC, qui vise à cartographier les services offerts dans le nord-est de l’Île de Montréal – les arrondissements de Montréal-Nord, Rivières-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Saint-Léonard et Villeray–Saint-Michel-Parc-Extension – en matière de prévention des violences armées. Entre autres, nous avons discuté de la place des jeunes dans l’arrondissement, des enjeux apparus depuis la pandémie et des pistes de solutions sur plusieurs sujets liés à la violence armée. 

Nous voulons remercier Mme Riahi pour avoir participé à la rencontre.   

Espoir 18 en mission à Montréal

Depuis 2019, le CIPC et l’association parisienne Espoir 18 travaillent en collaboration étroite dans le cadre d’un projet portant sur l’amélioration du dialogue police-population, avec une attention particulière pour le public jeune et les groupes minoritaires dans leur rapport à l’institution policière. L’objectif de ce projet a été de documenter les expériences et pratiques inspirantes à l’œuvre, des deux côtés de l’Atlantique, mais aussi de favoriser le transfert de connaissances et de nouer des collaborations autour de cette thématique.  

Espoir 18 est une association qui œuvre à l’insertion et à la socialisation de plus de 2000 jeunes âgés de 6 à 30 ans dans certains quartiers populaires de Paris, au travers d’activités culturelles, artistiques et sportives. Dans le cadre de sa mission d’accompagnement à la réussite et de prévention de la délinquance, Espoir 18 s’implique dans le déploiement d’une diversité d’initiatives de référence, allant de la création de projets artistiques à l’organisation de séjours de mobilité internationale. 

Dans le cadre de cette collaboration, une équipe mobile d’Espoir 18, composée d’une trentaine de personnes, dont une vingtaine de jeunes de l’association, était en mission à Montréal du 8 au 12 juillet 2022. Cette mission s’inscrit dans le cadre d’une tournée nord-américaine, notamment à Washington et à New York, de deux représentations théâtrales de référence, Bad Mama et Lettres à Nour, après un an de tournée dans des villes françaises.  

Nous sommes ravis de les avoir accueillis à Montréal.   

Les pièces en question abordent de multiples enjeux, soucis, aspirations et réalités que traversent la jeunesse contemporaine, en particulier dans certains territoires défavorisés : la vie quotidienne, la radicalisation pouvant mener à la violence, les questionnements identitaires, les rapports entre les générations et avec les institutions, ainsi que d’autres sujets. D’ailleurs, Bad Mama est un projet de co-développement, qui a débuté en 2019, entre jeunes et intervenants, mise en scène par Farid Abdelkrim, interprétée par la troupe des « Z’improbables » (troupe d’Espoir 18). Cette initiative artistique en est devenue un moyen pour le groupe pour apprendre à s’exprimer sur des sujets parfois complexes. Puis, Lettres à Nour est une pièce adaptée du roman de Rachid Benzine et mise en scène par celui-ci, interprétée par Farid Abdelkrim et Céline Dély, qui vise à déconstruire l’idéologie de Daech et à remettre en cause les certitudes des spectateurs et spectatrices. 

Pour la première soirée théâtrale, qui a eu lieu le samedi 9 juillet à l’Union Française de Montréal au centre-ville, près de 40 personnes se sont présentées pour assister aux pièces Bad Mama et Lettres à Nour. Les spectateurs ont eu aussi l’occasion de discuter de celles-ci avec l’équipe suite aux représentations.  

Le lundi 11 juillet, Espoir 18 et le CIPC ont été accueillis à Montréal-Nord par les organismes Parole d’excluEs et Hoodstock pour une visite aux habitations Pelletier, aux locaux de Parole d’excluEs ainsi qu’à la place de l’Espoir. Ces visites ont permis au groupe d’échanger avec des acteurs de terrain ainsi que d’en connaitre plus sur les réalités du quartier. 

En soirée, la deuxième représentation théâtrale a eu lieu à l’Espace 7000 à Montréal-Nord, accueillant près de 75 personnes. Les spectateurs ont aussi eu l’occasion d’échanger avec le groupe sur les enjeux évoqués par les pièces, l’origine de celles-ci et l’impact que ce type d’engagement a eu après des jeunes depuis le début du processus.  

Merci à tous les participants et participantes qui se sont joints aux événements.   

Le CIPC présente les Soirées théâtres d’Espoir 18

Depuis 2019, le CIPC et Espoir 18 travaillent en collaboration étroite dans le cadre d’un projet portant sur l’amélioration du dialogue Police-population, avec une attention particulière pour le public jeune et les groupes minoritaires dans leur rapport à l’institution policière. L’objectif de ce projet est de documenter les expériences et pratiques inspirantes à l’oeuvre, des deux côtés de l’Atlantique, mais aussi de favoriser le transfert de connaissances et de nouer des collaborations autour de cette thématique. 

Dans le cadre de cette collaboration, Espoir 18 organise à l’été 2022 une tournée de mobilité en Amérique du Nord, incluant un passage dans les métropoles de New York et Washington, avec le soutien local de l’Ambassade de France. L’équipe mobile, composée d’une trentaine de personnes, dont une vingtaine de jeunes de l’association, se rendra également à Montréal du 8 au 12 juillet 2022. 

Le CIPC est ravi de pouvoir les accueillir à Montréal.  

Après un an de tournée dans les villes françaises, Espoir 18 se produira donc deux représentations théâtrales de référence en Amérique du Nord :  

  • Bad Mama – Mise en scène par Farid Abdelkrim, interprété par la troupe des « Z’improbables » 
  • Lettres à Nour – Adaptée du roman de Rachid Benzine et mise en scène par celui-ci, interprétée par Farid Abdelkrim et Céline Dély

Les soirées théâtrales aborderont les multiples enjeux et aspirations qui traversent la jeunesse contemporaine, en particulier dans certains territoires défavorisés : vie quotidienne, radicalisation pouvant mener à la violence, questionnements identitaires, rapport entre les générations et avec les institutions, et d’autres sujets.  

Nous vous invitons à assister à la présentation d’une de ces pièces lors des soirées théâtres qui se tiendront gratuitement aux dates suivantes :  

Le samedi 9 juillet 2022 à 18h, à l’Union Française de Montréal en centre-ville (salle Rougier).

Présentation de Bad Mama et de Lettres à Nour, suivi d’un temps d’échange avec le public.  

Pour s’inscrire. 

Le lundi 11 juillet 2022 à 18h, à l’Espace 7000 à Montréal-Nord (salle Désilets), en collaboration avec Parole d’excluEs.  

Présentation de Bad Mama et de Lettres à Nour, suivi d’un temps d’échange avec le public. 

Pour s’inscrire 

Une formation sur la médiation auprès des jeunes offerte par le RÉSAL

Dans le cadre de l’édification de la communauté de pratique du Réseau d’échange et de soutien aux actions locales (RÉSAL), duquel le CIPC est membre et coordonnateur, une deuxième formation du 2e cycle thématique des activités relancées au printemps s’est tenue le 18 mai dernier. Celle-ci a visé à introduire le concept de médiation et a permis aux participant.es de se familiariser avec divers outils théoriques et pratiques en vue d’en faciliter le processus.  

L’activité a été animée par Maxime Bonneau, coordonnateur clinique et formateur pour PACT de rue, Déborah Griot, coordonnatrice aux projets, et Myriam, travailleuse de rue au sein de PACT de rue, une organisation communautaire membre du RÉSAL qui agit directement auprès des jeunes et des personnes en difficulté. 

De plus, deux activités de supervision clinique suivant cette formation du deuxième cycle thématique a eu lieu le 1er juin et le 22 juin. Ces deux espaces clinique ont permis aux participants de se remémorer les principales composantes du processus de médiation, des prérequis pour sa mise en œuvre ainsi que des principales techniques de communication qui ont été abordées lors de la formation et de les appliquer dans des mises en situation.   

Parmi les faits saillants à retenir de cette formation, on a noté : 

  • L’importance de différencier les notions de médiation, de conciliation et d’arbitrage, ainsi que de choisir l’option la plus appropriée selon chaque contexte. Le processus, la finalité ainsi que les rôles de chacune des parties différeront selon l’option envisagée et la problématique à aborder.  
  • La médiation est un processus communicationnel, au cours duquel les parties ont un rôle actif et central. La finalité du processus de médiation n’est pas nécessairement liée à l’atteinte d’un accord ou d’une décision, mais sera plutôt discutée dans le cours de l’échange entre les parties.  
  • La personne prenant en charge le rôle de médiatrice ou de médiateur se doit d’être impartiale, à l’écoute et agir en tant que facilitateur pour favoriser l’introspection des parties.  
  • Plusieurs techniques de communication telles que l’écoute active, le reflet ou le renforcement positif peuvent être mobilisées.  
  • La médiation, qui se découle elle-même en plusieurs étapes plus ou moins flexibles, bénéficie de rencontres préparatoires avec chacune des parties, leur permettant notamment d’être informées sur le processus, de valider leur consentement éclairé et d’être préparées aux différentes éventualités.  

Jusqu’à présent, les activités de ce deuxième cycle thématique “Médiation auprès des jeunes” ont pu rejoindre 29 intervenants et intervenantes d’organismes communautaires Montréalais œuvrant en prévention des violences juvéniles.