Diverses formes de violences affectent les filles, les femmes et les aînées. Pour ne nommer qu’un exemple, il a été révélé que jusqu’à 78% des femmes ont déclaré avoir subi un geste de cyberviolence de la part de leur partenaire ou d’un ancien conjoint et que 47 % de jeunes, dont 75% étaient des adolescentes, avaient vécu de la cyberviolence dans le contexte d’une relation intime au cours de la dernière année (Gauvreau, 2022; Fernet et al., 2019).
L’arrondissement de Villeray—Saint-Michel—Parc-Extension, à Montréal, a mandaté le Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC) pour dresser un portrait de la situation en matière de sécurité sur son territoire. Une attention particulière a été portée sur les incidents impliquant des filles et des femmes de tous âges. L’objectif était de cibler les principaux enjeux rencontrés, autant de manière qualitative que quantitative, afin de pouvoir formuler des recommandations quant aux initiatives qui pourraient être mises en place pour améliorer la situation.
Le diagnostic présente l’enjeu sous plusieurs facettes différentes selon chaque tranche d’âge visée, soit les adolescentes (12-17 ans) et les jeunes femmes (18 à 25 ans), les femmes adultes (24 à 64 ans) ainsi que les femmes aînées (65 ans et plus), en plus de suggérer des recommandations pour intervenir et prévenir les enjeux liés à l’insécurité de celles-ci. Il est entre autres question de violence sexuelle, psychologique et interpersonnelle, ainsi que de cyberviolence et de maltraitance.
Ce rapport s’inscrit dans les démarches annoncées par VSP en 2022 qui faisaient du renforcement de la sûreté des femmes une priorité pour l’arrondissement.
En 2022, de nombreux actes de violence impliquant de jeunes victimes et auteurs présumés ont été perpétrés dans les villes et arrondissements de l’agglomération de Montréal. À titre indicatif, les jeunes adultes entre 18 et 25 ans composent la majorité des victimes, mais toutes les tranches d’âge (11 ans ou moins et de 12 à 17 ans) sont touchées.
C’est dans ce contexte et face à une préoccupation croissante au sein de la population montréalaise quant au sentiment d’insécurité, que ce rapport offre une analyse approfondie des différents actes de violence impliquant les jeunes de Montréal au cours des dernières années, mettant en lumière des facteurs clés qui ont influencé ces situations, notamment la pandémie de COVID-19, la cyberviolence et la violence armée. Son objectif principal est de dresser un état des lieux précis et de formuler des recommandations en matière de prévention des violences vécues et perpétrées par les jeunes.
Ainsi, ce rapport permet d’aborder quatre grands thèmes :
Une analyse descriptive des crimes contre la personne les plus fréquemment subis, entre 2015 et 2019
L’analyse des espaces de vie fréquentés par les jeunes
Les actes cybercriminalité
Les enjeux liés aux actes criminels par armes à feu, par armes blanches et par armes improvisées impliquant des jeunes
Face à une préoccupation croissante au sein de la population montréalaise quant au sentiment d’insécurité, le Laboratoire en sécurité urbaine (LabSU) du CIPC est fier d’annoncer la publication de son deuxième rapport sur la violence vécue et perpétrée par les jeunes dans l’agglomération de Montréal.
Ce rapport offre une analyse approfondie des différents actes de violence impliquant les jeunes de Montréal au cours des dernières années, mettant en lumière des facteurs clés qui ont influencé ces situations, notamment la pandémie de COVID-19, la cyber-violence et la violence armée.
Le CIPC a eu l’opportunité privilégiée de participer au séminaire « Défis de la criminalité Équateur 2023 » qui s’est déroulé au sein de l’Université centrale d’Équateur le 12 juin 2023. Organisé par la Faculté de Jurisprudence, l’Institut de Criminologie Julio Endara de l’Université Centrale de l’Équateur et le Centre Panaméricain d’Études (CEPEIGE), ce séminaire a vu la participation de différents acteurs académiques et institutionnels de l’Équateur et d’autres pays d’Amérique latine dans l’objectif d’échanger à propos de différentes approches, méthodes et outils visant à prévenir ces défis liés à la criminalité. C’est dans ce contexte qu’Oscar Figueroa, consultant stratégique pour l’Amérique latine au CIPC, a présenté la mission, la portée de réseau de membres travers le monde et les principaux projets en cours de l’organisation.
C’est avec plaisir que le CIPC a participé le 19 juin 2023 à la Maison du développement durable à la séance d’information sur le volet régional (2023-2025) du programme « Prévention Montréal » présenté par les membres du Service de la diversité et de l’inclusion sociale (SDIS) de la Ville de Montréal.
Créé en 2020, Prévention Montréal permet d’inclure les citoyens âgés de 0 à 30 ans à risque d’exclusion et de discrimination en les mobilisant et en les consultant. Le programme permet de renforcer leur engagement civique et social en passant par un meilleur apprentissage de leur droit, mais aussi en mettant de l’avant leur participation par le sport, les loisirs et la culture.
En adoptant des initiatives publiques plus inclusives par le biais notamment de l’approche ADS+ (Analyse différenciée par les sexes et intersectionnalité), la Ville de Montréal souhaite promouvoir des environnements de vie de qualités et sécuritaires à l’avenir notamment sur internet avec une sensibilisation et une prévention des cyberviolences.
Conscient de l’importance de cette initiative, le CIPC a souligné l’intérêt de lancer un projet spécifiquement axé sur le « soutien aux acteurs ». Ce projet permettrait de soutenir les acteurs locaux, les organisations et les initiatives communautaires qui travaillent activement à la prévention des exclusions et des discriminations afin de contribuer activement à la construction d’une société inclusive, égalitaire et respectueuse de tous.
Erich Marks, directeur général du Conseil de prévention de la criminalité de Basse-Saxe et Ann ChampouxAnn Champoux et Jumma Assiago, coordinateur mondiale du programme Safer Cities à UN-Habitat
Du 12 au 13 juin 2023, Ann Champoux, directrice générale du Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC), a été présente à Mannheim, en Allemagne, pour participer au 28eGerman Prevention Congress, qui a porté cette année sur la gestion de crises et la prévention. Parmi les près de 2 000 participants, Mme Champoux a eu l’occasion de rencontrer des invités d’honneur, tels que des organismes communautaires, des organisations internationales et des gouvernements. Le CIPC a représenté le Québec et le Canada lors du congrès en mettant en avant son travail à travers une vidéo diffusée sur la plateforme de la conférence à tous les participants. Dans cette vidéo, Janny Montinat, analyste au CIPC, illustre le travail de recherche accompli sur l’un de nos rapports réalisés en 2022 qui a porté sur la « Glorification des armes à feu sur les médias sociaux et pratiques de prévention : un état des lieux ». Pendant l’événement, Ann Champoux a participé à diverses conférences et ateliers couvrant des sujets tels que le leadership des femmes dans la sécurité urbaine, la gestion du sentiment d’insécurité, la planification de la police communautaire, la coconstruction de quartiers plus sûrs, l’anticipation des menaces de sécurité dans les espaces publics et la surveillance pour atteindre les objectifs mondiaux de sécurité et de prévention. Les deux jours passés en Allemagne ont permis au CIPC de réaliser des rencontres enrichissantes. Ann Champoux s’est entretenue avec Dr. Burkhard Hasenpusch, ancien collaborateur du CIPC, expert dans de nombreux domaines liés à la criminalité et grand connaisseur de l’état de situation en Allemagne. Parmi nos membres, nous avons pu consolider nos relations avec des contacts importants, comme Johannes de Haan, responsable de la prévention du crime et de la justice pénale, section justice, de l’ONUDC, Jumma Assiago, coordonnateur global du programme Safer Cities de l’ONU-Habitat, Elizabeth Johnston, directrice générale d’EFUS, Felix Munger, directeur général du Réseau municipal Canadien en prévention de la criminalité, Erich Marks, directeur général de la Fondation allemande pour la prévention du crime et le soutien aux délinquants (DVS) ainsi que du Congrès allemand sur la prévention du crime, et ancien membre du comité exécutif du CIPC, ainsi que des représentants de Safe.brussels.
Représentants du Forum européen pour la sécurité urbaine, UN-Habitat et Réseau municipal Canadien en prévention de la criminalité
De plus, une rencontre très intéressante a eu lieu avec Dr. John Rook lors de sa conférence sur la criminalisation de la pauvreté. Dr. Rook est un expert renommé dans ce domaine, fondateur et directeur du Canadian Poverty Institute à l’Ambrose University en Alberta, ainsi que président-directeur général du Simon House Recovery Center à Calgary. La discussion a permis d’approfondir les connaissances sur la réintégration sociale des anciens délinquants et d’explorer les possibilités de partenariat entre le CIPC et les organismes albertains.
Nous tenons à remercier le 28th German Prevention Congress pour l’invitation et tous nos partenaires pour les échanges très positifs qui ont eu lieu au cours de ces deux jours.
Le mercredi 14 juin, le CIPC a eu l’honneur de recevoir dans ses locaux à Montréal la Présidente du RC3D (Réseau pour la Coopération Décentralisée et le Développement Durable), Mme Angèle Bagnia, le président des associations des communes et villes unies du Cameroun pour le littoral (CUVC), M. Valentin Epoupa Bossambo, ainsi que la directrice générale de la Société d’Assainissement du Cameroun (SECA), Mme Arlette Tchapoya, aussi membre du conseil de la ville de Douala.
Allié du CIPC depuis de nombreuses années, le RC3D promeut les échanges internationaux et interprofessionnels d’expériences et de partage de connaissances afin de créer un cadre d’échange, de partage d’expérience et d’expertise unique en Afrique et au Canada.
L’objectif de cette rencontre été donc de renouer les échanges entre nos deux entités suite à la pandémie de COVID-19 afin de faire une évaluation des actions menées, ainsi que de restituer les possibilités de collaboration pour prévenir la criminalité.
Le CIPC a eu l’honneur de participer le 8 juin dernier à un dîner-causerie, porté par Mme Anne-Marie Ducharme, candidate au doctorat en psychoéducation de l’Université de Sherbooke, sur un rapport produit sur les conséquences cliniques concernant les traumatismes subis par les adolescentes en contact avec les gangs de rue, ainsi que leurs associations avec l’exploitation sexuelle subie et la violence agie.
La rencontre réunissant divers acteurs institutionnels, universitaires et communautaires, y compris des membres du RÉSAL, a permis au CIPC de bénéficier de l’expertise développée sur le terrain, de connaître les préoccupations partagées des milieux de pratique et d’avancer conceptuellement sur ses dossiers financés par le Laboratoire en sécurité urbaine du ministère de Sécurité publique du Québec portant sur le recrutement par les gangs de rue et l’exploitation sexuelle des jeunes.
Le Centre international pour la prévention de la criminalité a récemment participé à la 32e session de la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale de l’UNODC, qui s’est déroulée du 22 au 25 mai 2023 à Vienne, en Autriche.
Dans le cadre de cet événement a eu lieu la réunion de coordination du printemps du Réseau du Programme des Nations Unies pour la Prévention du Crime et la Justice Pénale (PNI), dans lequel le CIPC fait partie. Ann Champoux, directrice générale du CIPC, a représenté l’organisation lors de cette 32e rencontre, marquant ainsi le retour en présentiel de cet événement depuis le début de la pandémie de COVID-19.
Lors de cet événement, Ann Champoux a assisté à l’atelier principal du PNI, axé sur le thème « Améliorer le fonctionnement du système de justice pénale pour garantir l’accès à la justice et instaurer une société sûre et sécurisée », en plus d’avoir pris part à des conférences portant sur des sujets clés en matière de prévention de la criminalité.
Cette réunion internationale a été l’occasion pour le CIPC de consolider ses partenariats avec plusieurs acteurs majeurs engagés dans la prévention de la violence. En plus des rencontres avec des membres de notre réseau, le CIPC a eu le plaisir d’échanger avec Ian Tennant, responsable de la représentation multilatérale de Vienne du Global Initiative Against Transnational Organized Crime (GI-TOC) ainsi que de Walter Kemp, directeur, stratégie mondiale contre la criminalité transnationale organisée, du GI-TOC. Ils ont pu échanger sur le modèle du Laboratoire de sécurité urbaine du CIPC et explorer des opportunités de partenariat entre les deux organismes.
Le CIPC tient à remercier les organisateurs de la réunion du PNI, ainsi que tous les participants et partenaires avec lesquels des échanges fructueux ont eu lieu.
En juin 2023, le CIPC a accueilli trois nouveaux membres dans l’équipe : Solal Holtz, Élise Gellatly, Océane Couturier.
Élise, étudiante en communication à l’Université du Québec à Montréal, et Océane, étudiante en droit à l’Université de Montréal, ont rejoint l’équipe dans le cadre du programme d’emploi étudiant Jeunesse Canada au travail (JCT) en tant qu’assistante aux communications et assistante en recherche.
Solal, assistant en communication digitale, est titulaire d’un baccalauréat en sciences de la communication et d’un certificat en coopération et en solidarité internationales à l’Université de Montréal. Ayant travaillé précédemment au Bureau international du droit des enfants, Solal a su développer ses compétences dans le domaine de la communication et de la gestion des médias sociaux qu’il mettra au service du CIPC pour contribuer efficacement à ces missions.